Le Premier ministre français Manuel Valls rappelle que le parquet de Paris avait démenti les informations du quotidien Libération, intérrogé sur un projet d'attentat par Mehdi Nemmouche lors d'un déplacement à Tunis.
Manuel Valls avait également déclaré que le combat contre le terrorisme était essentiel face à ce qui constitue "la plus grande menace" que le monde avait à affronter "depuis des décennies".
"C'est une menace pour nos intérêts, c'est une menace pour nos concitoyens mais c'est une menace plus générale pour les valeurs qui sont les nôtres (...). Ces terroristes, ces barbares (...) veulent s'en prendre aux fondements même de ce qu'est la civilisation", affirme Manuel Valls.
"Le danger terroriste existe et nous savons le danger potentiel réel, concret, que représentent ces individus qui partent pour un projet mortifère combattre en Syrie ou en Irak et leur retour peut être mortel", a-t-il poursuivi.
Ces remarques interviennent alors que le président français François Hollande s'est déclaré prêt à participer "dans le respect du droit international" à une coalition internationale pour lutter contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI) en Irak.
La menace posée par ce groupe ultra-radical, qui contrôle des pans entiers de territoire en Irak et en Syrie, se fait d'autant plus pressante que les Occidentaux redoutent l'exportation sur leur sol d'actes de terrorisme, l'EI ayant attiré des centaines de leurs ressortissants.
ALexandra Zevallos-Ortiz avec AFP
Photo: Reuters/Zoubeir Souissi