L'hémicycle de l'Assemble nationale. (Maximebf/Flickr)
L'hémicycle était rempli d'émotion. Pas étonnant. Au menu des députés figurait la migration forcée des petits réunionnais entre 1963 et 1982. 1600 enfants ont à l'époque été déplacés de leur île en France métropolitaine, pas toujours volontairement.
L'Assemblée nationale a voté à une large majorité (125 voix pour et 14 contre) une résolution mémorielle, mardi en début de soirée. Elle reconnaît la souffrance des victimes souvent maltraitées qui se disent les « enfants réunionnais de la Creuse ».
Enjeu politique
L'enjeu était aussi le souvenir politique de Michel Debré vivement défendu par les députés UMP. Le Premier ministre du général de Gaulle avait été député de La Réunion.
A son initiative, un bureau pour le développement des migrations dans les départements d'Outre-mer a été fondé dans les années 1960. L'intention de Debré était de repeupler les zones rurales de la France et de résoudre le problème de surpopulation de La Réunion. Mais cette idée n'a pas fonctionné pour tous les enfants.
France info junior est revenu mardi sur l'histoire de ces enfants de La Réunion.
Verena Hölzl
Le texte adopté mardi :