Robots, drones et caméras seront au coeur de la 51ème édition du rendez-vous annuel de l'agriculture qui s'ouvre à Paris samedi. Des outils destinés à simplifier le travail des exploitants français.
En 2013, le salon de l'agriculture avait accueilli pas loin de 700 000 visiteurs. Photo AFP
Surveiller son étable depuis son canapé ou simplifier la traite des vaches tout en optimisant la productivité. Ce ne sont là que quelques unes des possibilités proposées à partir de samedi au Salon de l'agriculture. L'édition 2014 est placée sous le signe des nouvelles technologies, une manière de montrer le dynamisme du secteur. "L'informatique embarquée, le guidage par GPS et les écrans tactiles permettent une agriculture de précision, explique le président de l'évènement, Jean-Luc Poulain. Cette agriculture connectée précède l'oeil de l'éleveur."
Présentation du drone en agriculture. Vidéo Filmagri.
L'arrivée de la technologie numérique dans les fermes implique de nouvelles manières de faire. Pour les cultivateurs, les drones permettent de définir les besoins en engrais d'une parcelle. Des robots libèrent les éleveurs de la traite, les vaches passent devant la machine quand bon leur semble. Le bien-être animal n'est pas en reste, avec des rouleaux massants pour les vaches qui ne sont pas en pâturage.
Mais ces avancées technologiques ont un coût. Pour les drones, par exemple, il faut compter entre 20 000 et 50 000 euros à l'achat, sans compter la certification pour être autorisé à le piloter qui peut aller jusqu'à 2000 euros. Un robot de traite nécessite au minimum 100 000 euros d'investissement. Alors, même si les éleveurs high-tech sont de plus en plus nombreux, seulement 4% des fermes sont équipées d'une salle de traite autonome.
Gwladys Porracchia