Armes, téléphone portable, casque de moto : les fouilles au domicile de l'homme interpellé mardi permettent de mieux cerner le personnage.
L'interpellation de cet ancien policier municipal est un tournant dans l'enquête. Reportage RTL / Youtube.
Alors que l'affaire semblait piétiner plus d'un an après les faits, un homme a été placé en garde à vue ce mardi 18 février, relançant la piste criminelle locale. Des fouilles ont également eu lieu.
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L'enquête sur le quadruple meurtre piétinait depuis près d'un an et demi mais l'interpellation d'un suspect mardi a relançé la piste d'un criminel local. L'homme, qui s'appellerait Éric D. d'après la presse britannique, a été placé en garde à vue en France. Toute la journée, les policiers ont enquêté sur son domicile, son entourage et sa personnalité. De nombreux éléments qui permettent ce mercredi d'établir un profil plus précis de l'homme, point par point :
*Reconnu grâce au portrait-robot : Éric D., 48 ans, correspond au portrait-robot d'un motard présent sur les lieux le jour du quadruple meurtre. « Cette interpellation, est le fruit des témoignages recueillis notamment après la diffusion (...) du portrait robot d'un motard vu à proximité de la scène de crime et recherché activement par les enquêteurs », a précisé le procureur de la République à Annecy, Eric Maillaud. Sur la centaine de coups de fils reçus par les enquêteurs depuis la diffusion du portrait en novembre, une quarantaine ont pu être exploités.
*Un ancien policier municipal : L'homme qui a été ensuite placé en garde à vue est un ancien policier municipal de Menthon-Saint-Bernard (Haute-Savoie). "L'intéressé, s'il s'agit bien de lui, a été révoqué en juin", a précisé le maire, Antoine de Menthon. Et ce dernier d'ajouter: "Il a été radié de la fonction publique territoriale".
*Il habite à moins de 15 km : Interpellé à proximité de Chevaline, l'homme est originaire de la région, Menthon-Saint-Bernard se trouvant à 13 km de Chevaline. Il est décrit par les enquêteurs comme un "montagnard taiseux" vivant comme un marginal et amateur d'armes. Dès lors, la piste familiale, longtemps privilégiée, s'éloigne peu à peu au profit de la piste locale. Il y a quelques semaines, les autorités britanniques avaient d'ailleurs indiqué que le contrôle judiciaire de Zaïd al-Hilli, le frère aîné du père de famille tué, avait été levé.
Reportage BFM TV dans l'entourage du suspect. Youtube.
*Un casque de moto particulier : Son casque de moto, d'un modèle très particulier, pourrait être à l'origine de son interpellation selon Dominique Rizet, spécialiste police-justice pour BFMTV. En effet, ce casque s'ouvre sur le côté, du type de ceux utilisés dans la gendarmerie et il n'a été fabriqué qu'a 8.000 exemplaires.
*Un "amateur d'armes" : Le pistolet utilisé pour les homicides est un Luger P06-765, arme non conventionnelle chez les criminels. Elle possède par ailleurs "un caractère local", selon les enquêteurs, puisqu'elle se trouvait en dotation dans l'armée suisse. D'autant plus que de nombreuses armes ont été saisies chez l'homme de 48 ans. "La présence de ces armes confirme la passion de cet homme, collectionneur d'armes anciennes", précise une source proche de l'enquête. Les armes saisies vont faire l'objet d'examens balistiques pour savoir si elles ont été utilisées. Un pistolet Luger aurait bien été retrouvé à son domicile, mais d'un calibre différent de celui utilisé pour les meurtres.
*Son téléphone portable borné dans la zone du crime : L'examen du portable situe le suspect dans la zone de la tuerie au moment des faits. Pour autant, mardi soir, les gendarmes ne disposaient pas "d'éléments déterminants" pour confondre cet homme.
De plus amples informations seront données par le procureur de la République d'Annecy, Éric Maillaud, qui tiendra une conférence de presse ce mercredi à 14h00 au tribunal.
Luc Barre