Les militantes aux seins nus devaient comparaître mercredi à Paris pour "dégradations dans un lieu de culte en réunion". Elles s'étaient introduites dans la cathédrale Notre-Dame-de-Paris le 12 février 2013 et sont accusées d'avoir dégradé les cloches.
Les Femen, lors de leur action contre le pape Benoît XVI, le 12 février 2013. (Photo d'illustration/Flickr)
Le procès des Femen devra attendre. Déjà renvoyé en septembre dernier, l'audience des militantes féministes, qui devait se tenir mercredi à Paris, a été une nouvelle fois repoussée au 9 juillet prochain. Le tribunal correctionnel de Paris a reporté l'examen du dossier car l'un des vigiles, en déplacement à l'étranger, n'a pas pu être convoqué. Les militantes devaient comparaitre pour "dégradations dans un lieu de culte en réunion". Elles sont accusés d'avoir, le 12 février 2013, dégradé les cloches de Notre-Dame de Paris. Les trois vigiles, quant à eux, comparaissaient pour violences.
Pour rappel, le 12 février 2013, pour fêter la démission du pape Benoît XVI, les militantes avaient débarqué dans la cathédrale, seins nus, le torse peinturé de slogans tels que «Pope no more» ou encore «Bye bye Benoît XVI». Elles avaient ensuite fait sonner les nouvelles cloches exposées à l'époque dans la nef. Leur évacuation ne s'était pas faite sans violence : l’une des militantes, traînée par les cheveux par un gardien, lequel avait ensuite frappé son visage sur le sol, était ressortie avec une dent cassée et de nombreux hématomes.
Luc Sorgius