La France compte 1 060 750 ha de terres en agriculture biologique. Elle se hisse au 3e rang des surfaces biologiques cultivées dans l'UE. (Photo Flickr / Luc Legay)
La France se hisse au troisième rang des surfaces biologiques cultivées au sein de l'UE. Dans cet ensemble, l'Alsace fait partie des régions les plus en pointe, avec une spécificité : son vignoble.
En 2014, la France est le troisième producteur bio en terme de surfaces cultivées en Europe. Les premières données récoltées par Agence Bio, l'agence française de développement de l'agriculture biologique, traduisent une tendance amorcée dès le début des années 2000 au sein des régions, y compris l'Alsace.
La France compte 1 060 750 ha de terres en agriculture biologique. Elle dépasse de peu l'Allemagne et ses 1 060 700 ha mais reste loin derrière l'Espagne (1 610 130 ha) et l'Italie (1 317 180 ha).
Dans cet ensemble, l'Alsace est dans le top 10 des régions les plus converties au bio. En 2013, avec 5,5 % de ses surfaces cultivées, elle se situait au-dessus de la moyenne nationale (3,9 %). Au sixième rang, loin derrière la Provence-Alpes Côte d'Azur (15,2%), le Languedoc-Roussillon (11,1%) et Rhône-Alpes (6,7%).
En Alsace, la viticulture bio, tout comme le maraîchage, a connu depuis le début des années 2000 la plus forte progression. Elle séduit les exploitants bio de la région. Sur les 579 exploitants bio recensés en 2013, 273 sont viticulteurs. Ils étaient 42 en 2001. Dans une région connue pour ses grands crus, la culture bio de la vigne est ancienne. Elle existait déjà dans les années 1970 et s'est depuis structurée au sein de l'Organisation professionnelle de l'agriculture biologique en Alsace (OPABA). En 2013, le vin bio représentait 14 % du vignoble alsacien.
Hélène Perrin