La 36ème édition des Journées universitaires de Strasbourg a débuté jeudi au Palais des Congrès et de la Musique de Strasbourg. Pour les futurs bacheliers et les étudiants, c'est l'occasion de s'informer sur les filières existantes. Cette année, l'inquiétude prend le pas sur l'excitation à l'heure des choix pour l'avenir.
« Cette année, les lycéens sont plus sérieux que les années précédentes », constate l'équipe organisatrice de la 36ème édition des Journées Universitaires, qui a débuté jeudi au Palais des Congrès et de la Musique de Strasbourg. Un sérieux qu'elle explique par la prise de conscience de la situation délicate du marché de l'emploi.
Cuej.info a pris le pouls des visiteurs, bacheliers, étudiants, et professionnels sur place.
"J'ai parfois des périodes de blues" : Adrien Brass est en réorientation après un an de faculté en biologie.
"Je n'ai pas envie de dépendre toute ma vie de mes parents" : Cédric Desmartin est en première S au lycée Kleber de Strasbourg.
"Les futurs étudiants ont conscience des difficultés financières de leurs parents" : Fabienne Rakitic travaille au service de la vie universitaire.
"La question des débouchés oblige à prendre le travail d'orientation à bras-le-corps" : Yannick Ackard-James est reponsable du service étudiant à "Espace Avenir".
"Le service d'orientation proposé par l'Education nationale ne sert strictement à rien" : Turfan Eralsan est étudiant en première année de biologie.
"Il y a de plus en plus de demandes de dossiers" : Sandra Kopf est responsable du service "bourse et logement universitaire" au CROUS de Strasbourg, le Centre Régional des Oeuvres Universitaires et Scolaires de Strasbourg.
Lara Charmeil