"Contre la Pologne, ce sera difficile. Ils ont gagné leurs deux premières rencontres. Ça va être un gros match." Tony Parker, le meneur des Bleus, a annoncé la couleur dès la fin de la rencontre face à la Bosnie-Herzégovine (81-54), hier. Pour leur troisième match de l'Euro, les hommes de Vincent Collet, sélectionneur de l'équipe de France, affrontent la Pologne, ce lundi, à 21 h.
L'occasion pour les joueurs de l'équipe de France d'évaluer leur montée en puissance dans la compétition. Après avoir été mis en difficulté par la Norvège (97-87 après prolongations), les Bleus se sont repris face à la Bosnie-Herzégovine (81-54). "Je ne m'inquiétais pas, a assuré Tony Parker. On sait très bien que les premiers matchs sont toujours un peu bizarres. Là, on est rentrés dans la compétition. Il va falloir que l'on joue comme ça si on veut faire quelque chose dans cette compétition."
Gortat, le "monstre" polonais
Troisième du groupe A, la Pologne n'a, elle non plus, perdu aucun de ses matchs depuis le début de l'Euro (68-64 face à la Bosnie, 82-79 face à la Russie). Emmenée par le pivot Marcin Gortat, l'équipe polonaise présente un véritable challenge pour les Bleus. "Marcin, c'est vraiment un monstre physiquement et athlétiquement. C'est aussi un vrai leader. Il a une grande gueule, dans le sens positif du terme", souligne le Franco-Polonais Aaron Cel (2,03 m). Mais la Pologne compte d'autres atouts, comme l'intérieur Maciej Lampe et le meneur-arrière américain naturalisé AJ Slaughter.
S'ils s'imposent, les Bleus seraient qualifiés pour les huitièmes de finale. Ils rencontreront ensuite la Russie le mercredi 9 septembre et Israël le lendemain pour tenter de s'assurer la tête de leur groupe.
Ce match sera également l'occasion pour Tony Parker de devenir le meilleur marqueur de l'histoire de l'Euro, puisqu'il a, face à la Bosnie, égalé le record détenu par le Grec Nikos Galis (1031 points).
Elodie Troadec