A la médiathèque, les télévisions, les ordinateurs et l'accès internet gratuit attirent les jeunes et les précaires. C'est aussi un coin de tranquillité qu'ils apprécient plus encore en hiver.
Un froid sibérien dehors, que faire ? La médiathèque André-Malraux offre une trentaine de téléviseurs au public, inscrits ou non. Sur place, chacun peut profiter des chaînes françaises ou étrangères, des films de la vidéothèque, du confort des fauteuils, du calme des lieux. Au début, ces pratiques inattendues ont suscité des réactions de surprise. Aujourd'hui, tout le monde cohabite.
Des rassemblements improvisés autour d'un match de foot, des bandes de copines qui se retrouvent après les cours pour regarder ensemble leur série préférée, des ados amourachés qui se donnent rendez-vous devant le petit écran, des jeunes qui viennent souffler, mais surtout de nombreux assidus, précaires de toutes origines qui ont pris leurs habitudes dans les différents étages de la médiathèque. Nicolas Pinck, vidéothécaire à l'espace musique et cinéma, a adapté son métier à ces nouveaux usagers.
Claire Gandanger
Marc-André Kruppa
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