Le Web a un nouveau visage. Fini le geek qui joue à Warcraft affalé sur le canapé du salon. La mode, désormais, c'est de rencontrer ses web-potes en vrai, si possible dans un endroit sympa. Enfin, quand on dit pote, hier on parlait surtout des web-copines, venues en nombre à la soirée organisée au Vapiano, restaurant à Strasbourg : plusieurs centaines de personnes ont fait un passage entre 19h et 22h30.
À l'origine de l'événement, les Webavardes, trois amies qui travaillent dans la communication et qui sont fondues de nouvelles technologies : Élise, Isabelle et Nawal. C'est le deuxième "afterwork" qu'elles organisent, après un premier le 20 septembre dernier. Deux marraines de l'événement, Eurydice Hallé pour le Club des ambassadeurs d'Alsace et Flora-Lyse, journaliste pour son webzine Goûts d'Alsace, ont fait une partie de l'animation, en tant que « femmes qui se bougent pour le web ». Isabelle explique le but de la soirée :
Sur Facebook, on affiche ses préférences sur un mur – les Webavardes les affichent avec des stands. Des entreprises partenaires sont venues se faire un petit coup de pub. L'idée est de partager ses coups de cœur. Du numérique, un peu de culture et surtout, des thèmes « girly » : soins du corps, huiles essentielles, vernis à ongles...
C'est un peu cliché, mais finalement, cela semble correspondre à la réponse qu'ont faite les visiteuses à la question « qu'est-ce que les femmes peuvent apporter au web ? » : le féminin, c'est surtout du design, de la mode et des conseils pour les jeunes mamans. Rien de très militant, même à la veille de la journée des femmes...
Chloé Mahier