François Hollande a inauguré mardi un mémorial à la Grande Mosquée de Paris et a rendu hommage aux soldats musulmans morts pour la France.
Dévoilé en mars 2012, le mémorial du soldat musulman a connu son inauguration officielle mardi avec la venue du président François Hollande à la Grande Mosquée de Paris. Ce mémorial, le premier de ce type en France, rend hommage aux 86 000 soldats musulmans morts pour la France durant la Première et la Seconde Guerres mondiales.
La France "n'oubliera jamais le prix du sang versé" et a "une dette à l'égard des musulmans", a déclaré le chef de l'État devant des anciens combattants. Il a dévoilé deux plaques recensant les troupes coloniales venues combattre sur le sol français durant les deux conflits mondiaux. Des afficheurs électroniques seront prochainement installés afin que le public puisse consulter la liste complète des soldats musulmans morts pour la France.
Dans l'attente de l'arrivée d'Hollande à la Grande Mosquée de Paris. #PassionPanorama pic.twitter.com/siaAFidCok
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— Élysée (@Elysee) 18 Février 2014
Une manoeuvre "politicienne" pour le FN
Réagissant à cette inauguration, Marine Le Pen a jugé mardi que François Hollande pratiquait "une politique d'apartheid" car "il divise jusque dans les morts". La présidente du Front national a ensuite critiqué une vision communautariste et une manoeuvre "politicienne" de la part du président.
Harlem Désir lui a répondu en jugeant "honteux que le Front national ait choisi un tel jour et un tel moment pour exprimer une nouvelle fois des idées xénophobes et intolérantes".
François Delencre