Y aura-t-il un nouveau bain de sang au Kenya au moment des élections, début mars ? Human Rights Watch s'inquiète d'un nouveau risque de violence, dans un rapport paru ce vendredi.
Les risques de violences restent « dangereusement élevés » pour les prochaines élections début mars au Kenya, estime Human Rights Watch dans un rapport (en anglais), publié ce vendredi. L'ONG de défense des droits de l'homme estime que les causes profondes du bain de sang ayant marqué le précédent scrutin fin 2007 n'ont pas été réglées.
Depuis début 2012, les affrontements inter-communautaires ont fait plus de 477 morts et plus de 118 000 déplacés. Les incidents, liés à des manoeuvres pré-électorales, sont autant de signaux alertant d'un risque d'enflamment du pays.
Les Kényans se rendent aux urnes le 4 mars, pour élire un nouveau chef de l'Etat, les sénateurs, les députés, les membres des assemblées locales, et les gouverneurs des 47 comtés créés en 2010 par la nouvelle Constitution.