Ce mardi soir, l'équipe de France de water-polo reçoit l'ogre serbe à la piscine de la Kibitzenau, à Strasbourg. Présentation des enjeux du match.
Ce mardi soir, la France reçoit la Serbie, championne du monde et d’Europe en titre, à la piscine de la Kibitzenau. Un match qui compte pour la quatrième journée du tournoi préliminaire de la ligue mondiale. Cette compétition regroupe des équipes des zones Europe, Amériques, Asie-Océanie.
La rencontre devrait en toute logique tourner à l’avantage des Serbes, vainqueurs des deux dernières confrontations. Le 20 octobre 2015, la Serbie l’avait emporté 12 à 9, et le 14 janvier dernier, la France s’était inclinée 8 à 16.
La Serbie est actuellement la meilleure équipe du monde, titrée quatre fois championne d’Europe, sacrée deux fois au niveau mondial, et quatre fois victorieuse de la ligue mondiale.
Les Tricolores peuvent encore rêver d'obtenir leur billet pour les JO de Rio, qui auront lieu l’été prochain. Pour cela, il devront disputer un tournoi de qualification à Trieste, en Italie, du 3 au 10 avril. Pour espérer accéder à la compétition olympique, il leur faudra atteindre les demi-finales en Italie. Cette participation au tournoi qualificatif a été rendue possible par leur 9e place au dernier championnat d’Europe, le mois dernier.
L'équipe de France masculine n'a pas participé aux Jeux Olympiques depuis 24 ans, lors des jeux de Barcelone, en 1992.
Pourtant, la France a été une nation importante de la discipline au début du XXe siècle. Victorieuse des Jeux Olympiques en 1924, l’équipe masculine avait également décroché la médaille de Bronze en 1900 et 1928.
Le water-polo apparaît vers la fin du XIXe siècle. Sport olympique dès 1900 pour les hommes, il ne le devient pour les femmes qu’en 2000, à Sydney.
Le match se déroule sur une surface de 30 mètres par 20 mètres, dans un bassin d’une profondeur maximale d’1,80 mètres. Sport collectif aquatique, le water-polo oppose deux formations de sept joueurs. Six remplaçants sont susceptibles d'entrer en jeu.
Le match se divise en quatre périodes de huit minutes. Elles sont entrecoupées de pauses de deux minutes. Chaque équipe peut demander un temps mort d’une minute par période, lorsqu’elle possède la balle.
Chaque phase de possession dure 30 secondes maximum, pendant lesquelles les joueurs doivent marquer dans les buts adverses. Si le décompte est terminé et que l’équipe a encore la balle, une faute est sifflée et la balle est rendue à l’autre équipe.
Il existe plusieurs types de fautes. Les fautes simples : la balle ne peut pas être maniée sous l’eau, les joueurs ne peuvent s’appuyer sur aucune partie du bassin. Il est également interdit de lancer de l’eau sur son adversaire.
Certaines fautes graves peuvent entraîner une expulsion de 20 secondes ou une expulsion définitive, comme le fait de nager sur le dos de son adversaire ou de le frapper.
L’équipe masculine de Strasbourg, la Team Strasbourg, est actuellement troisième de Pro A, la première ligue nationale. Son poloïste phare, Romain Blary, élu meilleur joueur de la saison 2013-2014, disputera la rencontre de ce mardi soir, tout comme Pierre-Frédéric Vanpeperstraete, deuxième Strasbourgeois de l'équipe.
Antoine Terrel